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Saint Marcel-lès-Annonay autrefois


Le Docteur Francus a publié, en 1901, un livre intitulé "Voyage autour d’Annonay". A partir de ses propres recherches, de ses observations et des documents d’archives qu’il a consulté, l’auteur raconte, de façon romancé, l’histoire et le paysage de chaque village du Haut-Vivarais. D’après quelques passages, voici l’historique de la Commune que nous espérons le plus proche possible de la réalité.

L’abbé Filhol (historien) mentionne, d’après un vieux manuscrit, un abbé du monastère de St Marcel, nommé Abdon qui, en 843, aurait muni son couvert de fortes murailles pour le garantir des Sarrasins.

D’autres preuves plus certaines de l’antiquité de notre commune nous sont fournies par les archives de l’Eglise de Vienne, dont la juridiction spirituelle s’étendait sur toute la région d’Annonay. Le Cartulaire de St André-le-Bas contient, en effet, un acte par lequel, vers l’an 970, Subodi et Agnès donnent à leur fils Ancherisc une portion de leurs biens patrimoniaux située au pagus viennois, et cette portion comprend l’église de St Marcel.

L’origine de Saint-Marcel-lès-Annonay coïncide avec l’installation, en l’an 972, d’un monastère de l’ordre de Saint-Marcel dont la commune a tiré son nom actuel.

La Deûme traverse Saint-Marcel pour se jeter dans la Cance à Annonay. Les eaux de ces rivières viennent des régions granitiques et sont très pures : leurs propriétés industrielles sont reconnues depuis plusieurs siècles avec l’essor des papeteries.

Les papeteries d’ANNONAY, dirigées par les Montgolfier-Canson, ne formaient que deux groupes au dix-huitième siècle : Vidalon et Faya.

Les papeteries

Les eaux de la Deûme, comme celles de la Cance, venant des régions granitiques sont très pures, et de là sans doute leurs propriétés industrielles. Les papeteries d’Annonay ne formaient en 1796 que deux groupes : Vidalon et Faya. Les Montgolfier, seuls propriétaires de Vidalon, de 1693 à 1796, s’unirent alors de Barou de Canson. En 1801, la raison sociale devint "Montgolfier-Canson".

En 1805, Jean-Baptiste de Montgolfier se détacha de Vidalon pour aller créer l’usine de Saint-Marcel (actuellement site DESGRAND) qu’il dirigea à partir de 1807 (la 2ème usine fût construite en 1914 au Moulin du Roy).

L’industrie du papier est une de celles où brille le mieux le génie transformateur de l’homme. Voici un sac de chiffons de toutes couleurs, de toutes provenances. Déballés, coupés en morceaux, lavés, déteints, cuits, fondus. Les voilà réduits en purée blanche qui coule comme du lait. Ce lait, répandu ne couche mince et uniforme, sur des machines se coagule, se dessèche, et on peut le voir, sur une étendue de plusieurs mètres et au bout de quelques minutes, transformé en papier.

Il est certain que les papeteries de St Marcel ont largement contribué à l’essor de la commune. Elles ont longtemps été sa prinicpale industrie et une source d’emplois pour de nombreux habitants. Les employées les appelaient "les usines" et elles faisaient partie intégrante de leur vie et de leur culture. Même si les mutations économiques et sociologiques ont changés les rapports qui unissaient la commune et les papeteries, elles restent les témoins d’une époque importante dans l’histoire de St Marcel.

Attention les voyageurs, le train arrive en gare de St Marcel-lès-Annonay...

Le chemin de fer fut au cours du XIXe siècle, et même jusqu’à la fin des années 1920, l’un des seuls moyens de transport sur moyennes et longues distances. De ce fait, des dizaines de milliers de kilomètres de lignes ont été construits à travers la France pour desservir villes et villages. Le réseau d’Intérêt Général qui reliait les principales villes des régions fut complété par un réseau d’Intérêt Local, très souvent construit à voie métrique, pour desservir les petites localités.


Le 2 août 1869, les voyageurs découvrirent la ligne de "Saint Rambert d’albon à Annonay".

Ensuite, la ligne de chemin de fer entre "Annonay et Firminy" fût construite par la "Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerrannée", le 26 mai 1883.Cette ligne de chemin de fer fût ouverte aux voyageurs le 1er septembre 1985, afin de desservir les gares d’Annonay, Boulieu-lès-Annonay, Saint-Marcel-lès-Annonay, Bourg-Argental, Saint-Sauveur-en-Rue, Riotord, Dunières, Saint-Pal - Saint-Romain, Saint-Didier-la-Sauve, Pont-Salomon et Firminy.

Avec l’apparition de la concurrence routière, le transport ferroviaire amorça son déclin au début des années 1930 et de nombreuses lignes furent fermées au trafic des voyageurs, puis des marchandises, avant d’être totalement abandonnées.

La ligne "Annonay à Firminy" fût fermée le 19 février 1940 aux voyageurs et le 6 novembre 1987 aux marchandises.

Le Ternay

Entre St-Marcel et le pont Marcou, sur la route de Boulieu, est un large bassin naturel, qui, en cet endroit, porte le nom significatif de Malpas. C’est là qu’il fut question d’abord de faire un barrage avant de songer au Ternay.

Le barrage du Ternay a été l’objet de longs tâtonnements. Le grand promoteur de l’oeuvre fut Etienne de Canson (1858). L’idée passa d’ailleurs par diverses phases. Tout d’abord, il ne s’agissait que d’un modeste réservoir, avec un mur de 16 mètres de hauteur ayant simplement pour objet de restituer à la Deûme l’eau potable que la ville d’Annonay voulait emprunter au ruisseau du Ternay. Mais bientôt, le projet prend de toutes autres propositions. On veut non seulement fournir d’eau les fontaines d’Annonay, mais encore préserver cette ville des inondations et augmenter ou du moins régulariser le débit de la Deûme en emmagasinant pour les temps de sécheresse l’excédent d’eau des autres saisons, au profit de l’agriculture et de l’industrie locale. Un grand barrage fut donc décidé. La première pierre fût posée en 18692, et le bassin construit par l’ingénieur Bouvier, fut inauguré le 19 mai 1867.
Le barrage du Ternay a quatre ou cinq kilomètres de tour et l’on évalue sa contenance à trois millions de mètres cube d’eau. Sa plus grande profondeur est de 37 mètres, et sa superficie est égale à 30 hectares. La hauteur du mur du barrage est de 41 mètres avec une épaisseur de 27 à la base. Le barrage est tenu avant tout de fournir à Annonay, l’eau potable qui s’obstient au moyen d’un filtre. De là partent les canaux spéciaux qui alimentent la ville d’Annonay. Les besoins de la ville ayant, en effet, augmenté avec sa population et le développement de son industrie, la dérivation d’eau se trouva rapidement insuffisante, d’autant que la ville trouvait une nouvelle source de revenu très appréciables dans les concessions d’eau particulières qui lui étaient demandées. Les riverains de la Deûme ayant protesté, on décida un exhaussement du barrage et la ville dépensa un demi-million environ pour une nouvelle canalisation (1886).

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Documents joints

 saint Marcel 9

 Ternay 1904..


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